A Butembo, Mme Rose Tuombeane et la Dyfegou lancent une série d’actions philanthropiques en faveur des personnes déplacées vivant dans cette ville.
Depuis le début de la semaine, Mme Rose Tuombeane et la Dynamique des femmes pour la bonne gouvernance (Dyfegou) ont entamé une série d’actions philanthropiques en faveur des personnes dé placées internes vivant à Butembo.
Ces actions consistent notamment à des séances d’éducation à l’entrepreneuriat en vue de leur auto prise en charge ainsi que la remise de l’assistance afin de soulager tant soit peu quelques besoins basiques de cette population qui vit le calvaire.
Pour Mme Rose Tuombeane, c’est aussi une occasion d’attirer l’attention des dirigeants que beaucoup des compatriotes vivent le calvaire dans cette ville depuis longtemps suite à l’insécurité. « …pour nous, c’est aussi une façons d’interpeller le gouvernement qui a dans ses charges les actions humanitaires. Un gouvernement responsable comme le notre, à travers le ministère des actions humanitaires, devrait déjà organiser des descente sur terrain pour évaluer le besoin de cette catégorie de population surtout en cette période où la rentrée scolaire approche… » renchérit Mme Rose Kahambu, l’une des initiatrices de cette structure féminine spécialisée dans la recherche de la paix et les actions philanthropiques.
Ce samedi, ce sont les déplacés encadrés à la Radio Évangélique de Butembo qui ont été ciblé par ces actions de générosité après une centaine d’autres femmes déplacées assistées mardi dernier à la cathédrale par Mme Rose et l’équipe de la Dyfegou.
« … les fois passées, nous descendons sur terrain partout où se passe les massacres mais aujourd’hui, nous avons choisi la ville de Butembo puisque il y a aussi des personnes qui ont fuient leur champs depuis longtemps et qui vivent dans des conditions difficiles... »
explique Mme Rose Tuombeane.
Notons que chaque déplacés présent sur le lieu a reçu une enveloppe. Il s’agit d’une assistance evaluer à terme monétaire issue des contribution internes des membres de la Dyfegou.
La prochaine étape de cette série d’actions consiste à identifier les orphelin.e.s des massacres qui vivent à Butembo afin de voir comment les aider à préparer cette rentrée scolaire a-t-elle conclu.
Jérémie Kyaswekera
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